Les chouchous et les délaissés du maire de Lorette Gérard Tardy

Dans son programme, dans les colonnes du Kiosque, dans son édito le maire Gérard Tardy ne cesse de rappeler qu’à Lorette depuis qu’il est élu « il n’y a jamais eu de chouchous, ni de délaissés… ».

Un discours mis à mal par les éléments que je vais partager avec vous dans cet article !

Des chouchous et des délaissés il y en a et depuis longtemps !

Un public en situation de précarité ou de vulnérabilité délaissé avec l’accompagnement par le CCAS d’une seule famille en 2019, un public en situation de fragilité numérique qui n’a jamais été accompagné contrairement à ce que peuvent faire avec beaucoup d’efficacité les communes voisines ou encore un public de jeunes qui n’a jamais été accompagné dans le cadre d’une vraie politique de prévention de la délinquance qui pourrait être mise en place dans le cadre d’un comité local de sécurité et de prévention de la délinquance que le maire ne fait toujours pas « vivre » malgré les conseils des acteurs locaux de la sécurité. Enfin il ne faut pas oublier un autre public de jeunes actifs travaillant à l’extérieur de la commune et qui est obligé de prendre une journée de congés pour pouvoir réaliser les démarches les plus courantes en fonction des horaires ( souvent 8h30-12h / 14h-17h30 ) des services municipaux.

C’est donc une bonne partie de la population Lorettoise qui est aujourd’hui laissée pour compte.

Mais encore plus saillant d’autres sujets démontrent bien que les pratiques du maire sont bien loins de celles affirmées dans son programme et nous pouvons aujourd’hui tous le constater en parcourant les rues de notre commune.

En effet à Lorette, comme dans toutes les communes de la Métropole, un plan local d’urbanisme a été réalisé afin de mettre en place des règles notamment dans le cadre de travaux de construction ou de modification des habitations.

Dans ce cadre la Municipalité a validé un nuancier de couleurs à respecter pour les façades, pour les encadrements, qu’elle a même pris le soin d’afficher au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. Preuve de son extrême importance.

Pourtant aujourd’hui que constatons-nous dans la réalité ?

Des maisons qui se construisent, qui sont rénovés, et qui ne respectent pas le nuancier de la commune. Le plus grave ? Que cela se fasse avec l’aval du premier magistrat qui autorise certain à déroger à la règle ! Ni chouchous ni délaissés vous avez dit ?

Pourtant plusieurs exemples récents démontrent bien que certains Lorettois obtiennent de la municipalité « le droit » de faire en dehors des règles alors que d’autres sont sommés de les respecter. Dès lors comment croire à cette ritournelle « ni chouchous, ni délaissés ».

Cela semble plutôt l’inverse y compris sur des questions d’urbanisme sur lequel il n’est pourtant pas possible de déroger. Sollicité par mes soins, le directeur général des services admet que toutes les réalisations ne peuvent être contrôlées. Et cela peut s’entendre à la vue de la taille de notre commune.

Mais il en va autrement lorsque des opérations sont réalisées, en dehors de tout cadre légal, mais avec l’approbation des services de la ville placés sous l’autorité du Maire.

Plusieurs d’entre vous, « les délaissés », sont venus me voir pour partager leur incompréhension sur cette différence de traitement. Très étonnés de voir qu’alors qu’ils respectent la règle d’autres semblent avoir des « passes droits ». C’est aussi pour cela que je rédige cet article aujourd’hui afin que cela cesse !

Comme vous le voyez malheureusement et contrairement à ce que le Maire met en avant à longueur de temps dans son outil de propagande « Le Kiosque » ( coût : 40 000e chaque année aux contribuables ) il y a bien à Lorette, des chouchous et des délaissés !

Ne vous laissez pas berner !