La tolérance est le seul remède contre la diversité des opinions
Charles NODIER

En tant que petit-fils de résistant de la vallée mais aussi d’élu au conseil municipal de Lorette je ne pouvais être absent de la commémoration qui a eu lieu hier au sein de la commune pour célébrer la capitulation allemande du 8 mai 1945 et ce même si le Maire ( en photo ci-dessous lors de son discours ) n’avait pas souhaité m’envoyer d’invitation.

Après le dépôt de la gerbe par les élus de la commune et sur proposition de Pascale Violet, représentant le comite de l’entente, nous nous sommes rendus devant la maison natale de M.Coste dit « Laffy », chef du groupe de l’armée secrète du Gier.
Comme le disait le philosophe allemand Arthur Schopenhauer, « l’Histoire est au peuple ce que la Conscience est pour un homme. Un peuple qui oublie son histoire est un homme qui perd sa conscience ». Aussi, pour ne pas perdre cette conscience, plus que jamais en cette période de crise, nous devons nous souvenir aujourd’hui, demain, toujours, de ce que signifie ce 8 mai 1945.
Un peu d’histoire…
Le 8 mai 1945, à 15 heures, le général de Gaulle annonçait lui même la capitulation allemande dans une allocution radiophonique. Partout en France, des scènes de joies accompagnaient les 8 et le 9 mai, qui sont exceptionnellement des jours fériés pour célébrer la défaite de l’Allemagne nazie.
Transcription du message
Du Général Charles de Gaulle
La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des Nations Unies et c’est la victoire de la France. L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’Ouest et de l’Est. Le commandement français était présent et partie à l’acte de capitulation. Dans l’état de désorganisation où se trouvent les pouvoirs publics et le commandement militaire allemand, il est possible que certains groupes ennemis veuillent, ça et là, prolonger pour leur propre compte, une résistance sans issue. Mais l’Allemagne est abattue et elle a signé son désastre. Tandis que les rayons de la gloire vont, une fois de plus, resplendir au drapeau, la patrie porte sa pensée et son amour, d’abord, vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite, vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert. Pas un effort de ces soldats, de ces marins, de ces aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ces hommes et de ces femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus. Dans la joie et dans la fierté nationale, le peuple français adresse son fraternel salut à ses vaillants alliés qui, comme lui, pour la même cause que lui, ont durement, longuement prodigué leurs peines. A leurs héroïques armées et aux chefs qui les commandent, à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui, dans le monde, ont lutté, pâti, travaillé pour que l’emportent, à la fin des fins, la justice et la liberté, Honneur ! Honneur pour toujours à nos armées et à leurs chefs, Honneur à notre peuple que des épreuves terribles n’ont pu réduire ni fléchir, Honneur aux Nations Unies qui ont mêlé leur sang à notre sang, leurs peines à nos peines, leur espérance à notre espérance et qui, aujourd’hui, triomphent avec nous. Ah, vive la France !

Merci beaucoup à Julien Lequeux pour ce rappel de l’histoire de notre pays, il ne faut pas oublier, tout particulièrement à notre époque si incertaine quand à l’avenir de la France…
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On invite plus les élus aux commémorations. Pfff !!!
Courage à vous, continuez !
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c’est beau beau de rappeler ces difficiles moments. Josiane a tout à fait raison.
Quant à l’invitation, le maire a sans doute oublié !!
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